Histórias de lareiras (5)
À lareira a ler Madame Bovary ou as 126 páginas do manual de um novo telemóvel.
Il arriva un jour vers trois heures; tout le monde était aux champs; il entra dans la cuisine, mais n’aperçut point d’abord Emma; les auvents étaient fermés. Par les fentes du bois, le soleil allongeait sur les pavés de grandes raies minces, qui se brisaient à l’angle des meubles et tremblaient au plafond. Des mouches, sur la table, montaient le long des verres qui avaient servi, et bourdonnaient en se noyant au fond, dans le cidre resté.
Le jour qui descendait par la cheminée, veloutant la suie de la plaque, bleuissait un peu les cendres froides. Entre la fenêtre et le foyer, Emma cousait; elle n’avait point de fichu, on voyait sur ses épaules nues de petites gouttes de sueur.
Selon la mode de la campagne, elle lui proposa de boire quelque chose. Il refusa, elle insista, et enfin lui offrit, en riant, de prendre un verre de liqueur avec elle. Elle alla donc chercher dans l’armoire une bouteille de curaçao, atteignit deux petits verres, emplit l’un jusqu’au bord, versa à peine dans l’autre, et, après avoir trinqué, le porta à sa bouche. Comme il était presque vide, elle se renversait pour boire; et, la tête en arrière, les lèvres avancées, le cou tendu, elle riait de ne rien sentir, tandis que le bout de sa langue, passant entre ses dents fines, léchait à petits coups le fond du verre. (...)
Le jour qui descendait par la cheminée, veloutant la suie de la plaque, bleuissait un peu les cendres froides. Entre la fenêtre et le foyer, Emma cousait; elle n’avait point de fichu, on voyait sur ses épaules nues de petites gouttes de sueur.
Selon la mode de la campagne, elle lui proposa de boire quelque chose. Il refusa, elle insista, et enfin lui offrit, en riant, de prendre un verre de liqueur avec elle. Elle alla donc chercher dans l’armoire une bouteille de curaçao, atteignit deux petits verres, emplit l’un jusqu’au bord, versa à peine dans l’autre, et, après avoir trinqué, le porta à sa bouche. Comme il était presque vide, elle se renversait pour boire; et, la tête en arrière, les lèvres avancées, le cou tendu, elle riait de ne rien sentir, tandis que le bout de sa langue, passant entre ses dents fines, léchait à petits coups le fond du verre. (...)
Ella Fitzgerald and Sarah Vaughan- Baby It's Cold Outside
(clicar para ouvir )
lareira
3 Comments:
Eis um Senhor livro, este.
O que quero dizer-lhe é que gosto desta música e tenho várias versões de "Baby it´s cold outside", mas há uma versão simplesmente deliciosa e gravada ao vivo, cantada por Ella Fitzgerald & Louis Armstrong.
Está repleta de improvisos e é de gargalhar até ao fim.
Estive a fazer uma busca no youtube e afins para enviar a Miss Pearls mas não encontrei :(
Se não conhece a versão que falo e se estiver interessada diga-me que envio esta pérola com todo o prazer.
Querida PAtricia,
Eu conheço a versão da Ella Fitzgerald & Louis Armstrong.
Não a encontrei na net, mas espero que goste tb desta versão. A letra é fantástica.
Gosto muito desta versão. Seria impossivel não gostar até porque sou apreciadora de Ella e Sarah (dito assim até parece que andei nas escola com estas Senhoras!).
Que melhor letra para transmitir ao outro: "não vás"..."not yet"!
A letra é realmente fantástica.
Quando tentei encontrar um link que ajudasse Miss Pearls a ter rápido acesso a Ella e Armstrong é que me dei conta que não se encontra na net.
Pérolas há que são difíceis de encontrar.
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